27 jours de randonnée sur un chemin qui débute en Belgique laisse des marques quand on arpente sa partie la plus pentue. Près de 30´000 m de dénivelé, soit déjà bien plus que pour tout le midi. Plus de 1000 m en moyenne. Quelques bobos dus à la somme des efforts, mais rien de définitif. Je devrais normalement arriver à Nice dans une semaine. La forme est là et la traversée du Midi n’y est pas étrangère.

Si je garde un goût amer de son croisement avec le Tour du Mont-Blanc, je dois avouer qu’avec un seul jour de mauvais, j’ai eu beaucoup de chance. J’ai découvert un parc de la Vanoise bien fréquenté, et pour le reste un peu de monde, mais parfois très peu. Je ne l’aurais pas pensé. Par contre, contrairement au midi, il y a des vrais randonneurs : ceux qui font la traversée en entier, voire même le GR5 depuis Maastricht. Respect 👍.

Globalement ce GR est bien balisé et l’accueil bon à très bon. Les paysages spectaculaires. Les Alpes sont vraiment belles. Pas beaucoup de possibilités de se baigner, mais aucun problème d’eau sur le parcours. 2 gourdes que l’on recharge sont largement suffisantes.

A partir de St-Dalmas Valdeblore, j’avais le choix de continuer sur le GR5 que je ne connaissais pas ou de passer par le 52 pour revoir la vallée des Merveilles. Le choix n’a pas été très difficile à faire. Le nom était suffisamment parlant.

A posteriori, je dois avouer que les circonstances dans lesquelles j’ai fait cette partie de randonnée ne me laisse pas dans la même béatitude. La tempête Alex est passée par là, doubler le refuge de Nice a vraiment rendu cette journée particulièrement difficile avec une belle gamelle à la clef. Et au refuge des Merveilles c’est vraiment blindé. Où vont les gens après reste une question sans réponse. En tout cas pas vers le sud, car sur cette fin de GR, il n’y a presque plus personne.

Mais c’est vraiment beau ! Même si je n’ai pas eu le temps de voir les gravures rupestres (3 heures avec un guide)