Le GR 51 en bref

Vue du Baou de St Jeannet

Que retenir de ce 1er GR ?

Tout d'abord l'accueil ! Toutes les personnes que nous avons croisées ont été d'une serviabilité incroyable, à l'image de la mairie de Gourdon qui a fait des pieds et des mains pour nous trouver un logement, malheureusement sans succès.

Mis à part la dernière étape la randonnée vaut le déplacement, Certes on a fait que 5 jours sur les 20 qui touchent au GR 51, mais ses paysages vallonnés, les vues spectaculaires sur la Côte d'Azur et ses chemins bien balisés nous laissent une impression très positive,

Le logement par contre n'est pas toujours évident car beaucoup d'endroits sont fermés pour manque de touristes je présume.
Et enfin, pas rencontrer le moindre randonneur, tout au plus quelques rares promeneurs.

Le parc naturel des Prealpes d’Azur

Le GR 4 en bref

Les gorges du Verdon

Même si je n’ai fait que la partie finale du GR4 (de Royan, vers Bordeaux, à Grasse il y a 1400 km), soit 260 km mon sentiment sur cette randonnée est contrasté. Très vallonné, vert, parfois même difficile, arrivé dans le midi, la route et les longs plats ont trop souvent pris la place des chemins de rando. Naturellement les gorges du Verdon sont exceptionnelles et gravées dans mon souvenir.

Pas plus de randonneurs, donc parfait pour voyager seul. Le balisage, bien qu’un peu moins précis que sur le GR51, a changé d’allure. Les lieux-dits donnent leur altitude et les directions précises en général les km et le temps restant. Le GPS m’a été plus d’une fois plus que précieux. Quant à l’accueil, toujours aussi bon.

Reste quand même que si finalement je peux m’estimer chanceux avec la météo, il fait un peu frais surtout en soirée voire la nuit sous la tente😴.

Le parc naturel du Verdon

Le parc naturel du Luberon

Le parc naturel des Alpilles

La partie du Gard en Occitanie 

Le GR6 en bref

Rendre à César ce qui appartient à César, le Pont du Gard ne peut être que le plus beau souvenir sur ce GR6, et non pas parce qu’il y avait moins de monde qu’à Roussillon, Gordes ou aux Beaux de Provence, mais juste par sa magnificence. À côté de cela ces 18 jours et 400 km sur les 1370 du parcours (des Alpes au bassin d’Arcachon) ont été parfois sublimes ( j’ai vraiment adoré les Alpilles) parfois quelque peu longuet par défaut de dénivelé et monotonie du paysage.

Mis à part vers le Mont Aigoual toujours aussi peu de randonneurs et le balisage pose de temps à autre des problèmes, ne serait-ce que par le fait que le nom du GR6 lui même est fréquemment absent. Par contre les gens sont toujours aussi accueillants. Et je dois également admettre avoir eu pas mal de chance d’être passé plus d’une fois entre les gouttes avec cette météo plutôt capricieuse 🙏

Le parc naturel des Cévennes

Le parc naturel des Grand Causses

Le GR 7 en bref

Il est certain qu’émettre un avis valable sur un GR alors que je n’ai parcouru que 100 km sur les 1470 ( il va d’Andorre à l’Alsace) est tout à fait subjectif. Mais deux points m’ont tout de même marqué. Le balisage était quasiment parfait, C’est d’ailleurs mon inattention qui a provoqué mon erreur de parcours. Et j’ai vu plus de randonneurs sur ce GR que sur les 3 autres réunis. Le chemin de St Guilhem du désert y est vraisemblablement pas étranger.

Et naturellement le cirque de Navacelles reste unique ❤️

Le Midi en bref

Avant…. Après!!!

Quelques chiffres tout d’abord. Le midi, tel que je l’ai conçu (on aurait pu imaginer plus grand….) c’est :

865 km, 211 h de marche, 27’400 m de dénivelé positif pour 27’600 de négatif. Tout cela en 40 jours, soit 21.6 km par jour à la vitesse moyenne de 4.1 km/h.

Je dois dire que je ne m’attendais pas à marcher si vite, surtout après les 3 premiers jours 😂

Et c’est aussi 5 kg de moins sur la balance !!!

Mais au delà de ces chiffres, mis à part quelques petites craintes physiques à certains moments, mon corps va très très bien. Je dois dire que j’ai fait en sorte de m’occuper de mon outil de travail : bas de récupération, stretching postural, baume du tigre, etc. Et le mental avec. Chaque matin cela a été un plaisir de partir, quelque soit le temps. Tout comme la fin de la journée tout aussi appréciée. Coca et bières 🍻. Finalement jamais vraiment fatigué.

j’ai rencontré des gens formidables et jamais je ne me senti finalement seul.

Pour l’instant que du bonheur. J’espère pouvoir en dire autant après les Alpes où cela sera une autre paire de manches 

Créez votre propre site internet avec Webador